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Education 2.0: La révolution du cartable électronique

cartoon-school-bags-free-for-all-anyway-anytime-back-to-school-bags-itjz33-clipartSouvenez-vous, l’idée d’un “cartable électronique” n’est pas chose nouvelle. C’est l’Université de Savoie qui, en 1999, propose le terme et une première définition dans les termes suivants :

Si on simplifie à l’extrême, le cartable électronique correspond à l’idée que chaque élève pourrait posséder un “cartable virtuel” qui le suit dans ses déplacements et lui permet d’accéder aux ressources éducatives dont il peut avoir besoin“.
D’un point de vue pratique, il s’agissait de donner accès à des contenus : Manuels, cours, corrigés, dictionnaires et encyclopédies, … sous forme de documents électroniques dans des formats multiples et variés. Les fonctionnalités devaient être liées à une pratique ou une conception de la pédagogie : Emploi du temps, circulaires, messagerie, forum de discussion, outil de travail coopératif, …
Enfin, il s’agissait de définir un environnement technique composé d’un ordinateur fixe ou portable, de livres électroniques, d’un système d’exploitation libre ou propriétaire et enfin d’une connexion Internet.

D’une académie a une autre les expériences furent nombreuses, assez différentes les unes des autres et plus ou moins couronnées de succès. Depuis, l’internet a bien changé et les besoins en matière d’éducation numérique également. La démocratisation de l’internet, de ses technologies et de ses usages pose un véritable challenge au corps enseignant. En même temps, il n’a jamais été aussi facile de mettre en place un projet éducatif utilisant un cartable électronique comme plateforme d’échange et de travail. L’explosion des services Web avec la vague 2.0 simplifie la mise en place de ce genre d’initiatives, réduit considérablement les coûts et ouvre des perspectives intéressantes en matière d’éducation.

Les questions auxquelles doit pouvoir répondre le cartable électronique 2.0 ?
– Comment prendre le prétexte de l’obligation du B2i (Brevet Internet et Informatique) dans le cadre du brevet des collèges pour réduire la “fracture numérique” entre les élèves, entre les parents et entre les membres de l’équipe pédagogique ?
– Comment mettre à la disposition de tous des ressources pédagogiques et des outils peu coûteux et faciles d’accès ?
– Comment stimuler les élèves et les enseignants à l’utilisation d’outils numériques ?
– Comment dépasser l’utilisation unique de manuels (fussent-ils électroniques) et davantage utiliser Internet et les outils 2.O pour développer des modes d’apprentissage plus actifs et plus interactifs ?
– Comment enfin sans budget et sans distribuer de matériels, doter chacun d’outils professionnels qui permettent dans le cadre scolaire d’accéder et de produire des contenus (de stocker ses propres documents, de préparer ses devoirs, de collaborer…) ?

Les bases du déploiement d’un projet d’éducation 2.0
– Remettre à tous les élèves et aux enseignants un espace de travail numérique (ENT) personnalisable, performant, professionnel et sécurisé, qu’ils pourront conserver autant d’années qu’ils le désireront (des adresses non liées à l’établissement scolaire qu’ils fréquentent).
– Utiliser des services peu gourmands en ressources machines afin de ne pas souffrir de la lenteur du matériel informatique récupéré ça et là.
– Orienter les habitudes vers l’utilisation de services distants, multiplateformes, interrogeables depuis n’importe quel terminal accédant à internet et disposant d’un navigateur (téléphone portable, console de jeux, ordinateurs de la bibliothèque ou d’un Espace Public Numérique…).
– Mettre en place un système facilitant le partage de documents, la consultation des emails, la mutualisation de ressources pédagogiques et développant les écritures collaboratives et les recherches d’informations en groupe.
– Prendre appui sur un système dont l’utilisation facilitera rapidement l’évaluation du niveau de connaissance acquis par les élèves tel qu’il est requis dans le cadre du B2i.

Les défis du cahier des charges
– Remettre à tous (élèves, enseignants, équipe pédagogique) une boite aux lettres mails dont les filtres anti-spam et anti-virus sont éprouvés et professionnels.
– Gérer la création de boites emails sans obliger l’établissement à disposer de professionnels informatiques pour faire la maintenance de serveurs et s’occuper des protocoles pop, imap, …,
– Permettre à tous de disposer d’un espace disque de stockage “illimité” pour travailler,
– Inviter chacun à ne plus se préoccuper de vider le contenu de sa boite email ou à mettre en ligne des éléments (pièces jointes / imports) volumineux,
– Faciliter l’accès à des suites bureautiques gratuites et en ligne permettant de palier aux difficultés financières de certains parents d’élèves, et facilitant l’écriture à distance de documents tels que les rapports de stage (en 4ième et en 3ième).
– Faciliter l’écriture collaborative en utilisant des services simplifiant le partage et la co-écriture distante de documents,
– Utiliser un système dont les éléments sont évolutifs, modifiables et interopérables.



Outils gratuits pour mesurer les médias sociaux

reports-imgMieux comprendre et analyser le Web Social sans pour autant que cela nécessite un investissement financier, tel est le sujet de cet article.

Le Web Social est représenté par un espace en ligne où les internautes avec des intérêts communs peuvent se regrouper pour partager des réflexions, commentaires et opinions. Cela inclus les réseaux sociaux tels que MySpace, Twitter, Friendster, Facebook, BlackPlanet, Orkut, LinkedIn, et des centaines d’autres. Le concept de Web Social inclus aussi des sites Web de grandes enseignes comme Amazon, Netflix, et eBay. Enfin, il regroupe des sites d’entreprises comme IBM, Cisco et Oracle. En résumé, le Web Social est un monde nouveau de contenus média gratuits créés par des individus ou des sociétés sur Internet.

Le Web Social et les Média Sociaux ne sont plus des options sujettes au débat. Ils sont d’une importance critique pour une communication réussie dans un contexte d’affaires. Ils représentent un canal puissant et complémentaire pour entendre, comprendre et échanger avec clients, médias, bloggeurs et autres influenceurs. Sans aucun doute, des conversations concernant votre entreprise, vos marques, services, produits, site Web…, se produisent régulièrement avec ou sans vous. Cela représente des opportunités pour construire une relation avec les auteurs de ces conversations et impacter sur leur perception.

Quelques raisons supplémentaires d’investir dans le Web social :
• Les médias Web investissent de plus en plus dans les médias sociaux pour établir une connexion avec leurs visiteurs.
• Les médias traditionnels utilisent des sites comme Digg, del.icio.us… pour trouver du contenu et des idées intéressantes à développer dans leurs propres articles.
• Marketing et création de prospects.
• SEO : Optimisation des moteurs de recherche. Les billets qui fonctionnent positivement sur les médias sociaux les plus visibles ont un impact direct sur le “Site Rank” de la source.
• Augmentation de la visibilité d’un site auprès d’une cible constituée de nouveaux visiteurs/consommateurs qui n’auraient jamais trouvé le site par un autre moyen de recherche.
• Crédibilité Web : Une nouvelle façon de gérer sa réputation en ligne.

Web Analytique Social – Définition des besoins
Pour la plupart des organisations et marques qui souhaitent prendre part aux conversations en ligne qui les concernent, les outils des médias sociaux tels que les blogs d’entreprises sont bien souvent le modèle qui s’impose.
Cependant, comme dans tous projets Web, l’outil n’est qu’une partie de la réponse et doit être précédé d’une analyse des besoins et en l’occurrence d’une compréhension de l’état actuel des discussions.
Bien que des dizaines d’outils gratuits soient disponibles, rares sont ceux qui permettent d’analyser, comparer et comprendre l’impact de ces conversations. “Écouter” les conversations avant de prendre part à celles-ci n’est donc pas chose facile.
Le chemin à accomplir afin d’obtenir (et donc de mesurer) un réel “retour sur influence” est long, incertain et fastidieux. La plupart des outils disponibles restent à la surface des conversations et bien souvent aux informations directement relatives a la marque. En ciblant des produits spécifiques ou des critères de différenciation spécifiques à ces produits, on peut alors obtenir des informations particulièrement pertinentes et donnant une idée de la teneur des conversations. Ensuite, ces données peuvent être organisées par contexte (industries, type d’activités…) par segments démographiques (mères au foyer, CSP+, célibataires…) et/ou géographiques.

Le Web Analytique Social peut être définie comme la mise en application de la recherche, l’indexation, l’analyse sémantique et des technologies de “business intelligence” permettant d’identifier, de suivre, de mesurer, d’écouter et de participer aux conversations en ligne au sujet d’une marque, d’un produit ou d’un problème. Ces analyses permettent de mettre en évidence les tendances, les facteurs d’influence et les sentiments dégagées dans les conversations en ligne.

La typologie des sources étudiées est aussi à prendre en considération. On peut ainsi inclure tous types de sites Web en fonction des besoins : Sites de critiques, forums, salons de discussions, réseaux sociaux, blogs, micro-blogs, wikis, sites d’entreprises, sites e-commerce avec avis de clients, etc.

ROI pour Médias et Réseaux Sociaux
L’analyse des réseaux sociaux et particulièrement la manière de calculer leur ROI est l’un des sujets pour lesquels tout le monde a une opinion bien particulière. En l’absence de solutions standards les organisations doivent déterminer si un projet relatif aux média sociaux générera un impact ou non. Généralement cela dépend des objectifs de l’organisation en matière de réseaux sociaux. Parce que cela diffère pour chaque organisation, il est impossible de se mettre d’accord sur des formules standards. C’est un cercle vicieux nourri depuis des mois par de vigoureux débats. Cependant, cela ne signifie pas que les organisations ne sont pas en mesure de déterminer leur propre ROI :

1. D’un point de vue qualitatif
Dans un premier temps, il est essentiel de déterminer quoi mesurer, que ce soit en termes de réputation online, de conversations ou de relations-clients. Ces objectifs nécessitent une approche plus qualitative de l’analyse. Par exemple, si l’objectif est de mesurer le retour sur investissement pour les conversations Web, il peut être précieux d’aborder la problématique avec une question précise comme :
• Faisons-nous actuellement partis des conversations à propos de nos produits et de notre secteur d’activité ?
• Comment parle-t-on de nous par rapport à nos compétiteurs ?

Ensuite, on peut affiner avec des questions plus précises et permettant d’avoir des indicateurs de succès comme repères :
• A-t-on construit de meilleures relations avec notre audience clé ?
• A-t-on participer à des conversations où nous n’étions pas présents précédemment ?
• Sommes-nous passés d’un discours monologue à un véritable dialogue avec nos clients ?

2. D’un point de vue quantitatif
Si le but est de mesurer le trafic, les ventes ou le ranking (SEO), une approche quantitative suffit.
La confiance et l’influence autour des marques, organisations et produits sont désormais part entière de discussions autour de communautés, blogs, réseaux sociaux et autres lieux qui ne sont plus sous le contrôle des organisations et des marques.
Une nouvelle classe d’outils de mesures a donc émergé en réponse a ce phénomène.
Il existe de nombreux services payants qui offrent des outils et services de mesure et d’analyse du Web Social. Cependant, vous pourrez obtenir des résultats impressionnants avec la formidable panoplie d’outils gratuits qu’offre le Web.
Ces outils gratuits se concentrent sur les discussions actuelles et leur valeur/degrés de reconnaissance. Bien souvent leur manipulation est lente et contraignante mais les résultats en valent la peine. Si l’un des outils indique des références positives, neutres ou négatives, vous pouvez identifier les conversations actuelles et y participer directement.

Nous avons donc compiler une liste d’outils gratuits prêts à l’emploi.
Pour les utiliser, rien de plus facile. La plupart du temps, il suffit de rentrer le nom d’une marque, d’un produit, d’une organisation ou l’URL d’un site Web et l’outil se charge de collecter et de trier les données. Répétez l’opération avec les mêmes valeurs pour vos compétiteurs et vous obtiendrez rapidement les données nécessaires à une analyse benchmark.



Webevangelists.net, année zéro

thumb-webevang3Début 2016, l’occasion de tirer un premier bilan sur ce blog collaboratif qui est né il y à quelques mois. Nous souhaitons vous faire partager cette démarche et recueillir votre avis avant de lancer officiellement le blog dans les mois à venir. Si vous êtes un lecteur de ce blog, c’est en effet presque par accident. Mise à part quelques commentaires sur des blogs ciblés renvoyant à des articles spécifiques, l’activité marketing de Webevangelists.net est encore à lancer. Ces premiers mois ont été en quelques sorte un “tour de chauffe” nous permettant de tester le format et le ton des contenus, l’approche, l’audience et les objectifs recherchés. Voir notre étude de cas de online casino ici et l’étude de cas de casino Suisse ici.

Notre aventure dans le monde du blogging n’est pas chose nouvelles puisque de nombreux autres blogs pros et persos ont précédés cette expérimentation. Seulement, après plusieurs mois, il est amer de constater que la mise-à-jour et la maintenance régulière d’un blog sont des freins majeurs à son développement. L’éloignement géographique, une envie et une passion sans borne pour les usages de l’Internet, et le besoin de partage ont néanmoins eu raison des dernières hésitations qui ont amenées à lancer ce projet. L’idée était de lancer quelque chose avec une nouvelle approche sur un sujet des plus discutés sur la toile. Nous avons donc décidé de privilégié la qualité des contenus et donc de rédiger des billets qui sont beaucoup plus conséquents que la moyenne et qui s’évertuent à livrer une synthèse complète autour d’un sujet précis.

Nous avons dès le début cherché à offrir un espace partagé, ouvert à la collaboration et qui regroupe des blogueurs et passionnés quelque soit leur localisation géographique. Et, déjà l’écriture des billets à fait de nombreux aller-retours entre Paris, Limoges et Miami. Globalement, notre bilan s’avère assez positif, même au-delà des espérances mais il nous reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant de réussir à pleinement professionnaliser ce blog.

Une série de bonnes surprises
Au lancement de ce blog, nous ne savions pas trop à quoi nous attendre. Quelles seraient les réactions des blogueurs ? Nos billets susciteraient-il de l’intérêt ? A en croire les statistiques de Google Analytics, le succès (relatif) fut au rendez-vous, certains billets comme “Quelques exemples de la Réalité Augmentée” ou “Tout Savoir sur le Microblogging” ont été des succès fulgurants et continuent à générer de nombreuses visites depuis. Nous avons également été très agréablement surpris par les commentaires. Pas de donneurs de leçons, mais plutôt des échanges très positifs… Pourvu que cela continue en 2016 ! D’un point de vue personnel, outre ce succès gratifiant, l’expérience de ce blog a été en tous points positifs puisque ce fut aussi l’opportunité de véritablement nous plonger dans WordPress et son univers.

Recruter, encore et toujours
La clé du succès de ce blog est évidemment sa nature collaborative. Nous avons d’ors-et-déjà regroupé une poignée de blogueur et de spécialistes des usages Internet mais il nous faut encore élargir nos rangs. Si vous lisez ce blog et que vous souhaitez y publier des billets, n’hésitez donc pas à nous contacter. Au-delà des plumes de talents, ce sont des compétences techniques et créatives qui nous seraient des plus utiles. Développeurs et designers sont donc les bienvenus dans notre projet.

Se rencontrer
Évidemment, l’idée de se blog est aussi de multiplier les opportunités de rencontre et de poursuivre les échanges hors du Web. Webevangelists.net a donc participé à plusieurs opérations en France et aux États-Unis, en tant qu’acteur ou simple participants. En 2015, nous avons par exemple participé a l’événement annuel de l’association interactive de Floride du Sud et tout récemment aux Rencontres d’Autrans. En 2016, nous essaierons de vous faire vivre de l’intérieur encore davantage d’événements.

2016, objectifs
Les objectifs ne manquent pas pour 2016. Tout d’abord, nous allons donner un dernier coup de pinceau au blog qui est aujourd’hui à peu près fonctionnel malgré quelques bugs qui subsistent ça et la. Ensuite, nous allons procéder au lancement officiel avec un mailing d’envergure qui devrait nous donner une première visibilité. Comme préciser plus haut, l’enjeu majeur de 2016 est de constituer une équipe technique et rédactionnelle solide et opérationnelle. Nous allons également essayer de renforcer la fréquence de publication des contenus et de vous offrir des interviews, chose que nous n’avons pas vraiment pu faire en 2015.

Nous profitons de ce premier bilan pour vous remercier de votre curiosité et vous adresser nos meilleurs vœux.

A très bientôt sur Webevangelists.net !



Outils gratuits pour mesurer les médias sociaux

Mieux comprendre et analyser le Web Social sans pour autant que cela nécessite un investissement financier, tel est le sujet de cet article.

Le Web Social est représenté par un espace en ligne où les internautes avec des intérêts communs peuvent se regrouper pour partager des réflexions, commentaires et opinions. Cela inclus les réseaux sociaux tels que MySpace, Twitter, Friendster, Facebook, BlackPlanet, Orkut, LinkedIn, et des centaines d’autres. Le concept de Web Social inclus aussi des sites Web de grandes enseignes comme Amazon, Netflix, et eBay. Enfin, il regroupe des sites d’entreprises comme IBM, Target, Cisco, et Oracle. En résumé, le Web Social est un monde nouveau de contenus média gratuits créés par des individus ou des sociétés sur Internet.
Le Web Social et les Média Sociaux ne sont plus des options sujettes au débat. Ils sont d’une importance critique pour une communication réussie dans un contexte d’affaires. Ils représentent un canal puissant et complémentaire pour entendre, comprendre et échanger avec clients, médias, bloggeurs et autres influenceurs. Sans aucun doute, des conversations concernant votre entreprise, vos marques, services, produits, site Web…, se produisent régulièrement avec ou sans vous. Cela représente des opportunités pour construire une relation avec les auteurs de ces conversations et impacter sur leur perception.

Quelques raisons supplémentaires d’investir dans le Web social :
• Les médias Web investissent de plus en plus dans les médias sociaux pour établir une connexion avec leurs visiteurs.
• Les médias traditionnels utilisent des sites comme Digg, del.icio.us… pour trouver du contenu et des idées intéressantes à développer dans leurs propres articles.
• Marketing et création de prospects.
• SEO : Optimisation des moteurs de recherche. Les billets qui fonctionnent positivement sur les médias sociaux les plus visibles ont un impact direct sur le “Site Rank” de la source.
• Augmentation de la visibilité d’un site auprès d’une cible constituée de nouveaux visiteurs/consommateurs qui n’auraient jamais trouvé le site par un autre moyen de recherche.
• Crédibilité Web : Une nouvelle façon de gérer sa réputation en ligne.

Web Analytique Social – Définition des besoins
Pour la plupart des organisations et marques qui souhaitent prendre part aux conversations en ligne qui les concernent, les outils des médias sociaux tels que les blogs d’entreprises sont bien souvent le modèle qui s’impose.
Cependant, comme dans tous projets Web, l’outil n’est qu’une partie de la réponse et doit être précédé d’une analyse des besoins et en l’occurrence d’une compréhension de l’état actuel des discussions.
Bien que des dizaines d’outils gratuits soient disponibles, rares sont ceux qui permettent d’analyser, comparer et comprendre l’impact de ces conversations. “Écouter” les conversations avant de prendre part à celles-ci n’est donc pas chose facile.
Le chemin à accomplir afin d’obtenir (et donc de mesurer) un réel “retour sur influence” est long, incertain et fastidieux. La plupart des outils disponibles restent à la surface des conversations et bien souvent aux informations directement relatives a la marque. En ciblant des produits spécifiques ou des critères de différenciation spécifiques à ces produits, on peut alors obtenir des informations particulièrement pertinentes et donnant une idée de la teneur des conversations. Ensuite, ces données peuvent être organisées par contexte (industries, type d’activités…) par segments démographiques (mères au foyer, CSP+, célibataires…) et/ou géographiques.

Le Web Analytique Social peut être définie comme la mise en application de la recherche, l’indexation, l’analyse sémantique et des technologies de “business intelligence” permettant d’identifier, de suivre, de mesurer, d’écouter et de participer aux conversations en ligne au sujet d’une marque, d’un produit ou d’un problème. Ces analyses permettent de mettre en évidence les tendances, les facteurs d’influence et les sentiments dégagées dans les conversations en ligne.

La typologie des sources étudiées est aussi à prendre en considération. On peut ainsi inclure tous types de sites Web en fonction des besoins : Sites de critiques, forums, salons de discussions, réseaux sociaux, blogs, micro-blogs, wikis, sites d’entreprises, sites e-commerce avec avis de clients, etc.

ROI pour Médias et Réseaux Sociaux
L’analyse des réseaux sociaux et particulièrement la manière de calculer leur ROI est l’un des sujets pour lesquels tout le monde a une opinion bien particulière. En l’absence de solutions standards les organisations doivent déterminer si un projet relatif aux média sociaux générera un impact ou non. Généralement cela dépend des objectifs de l’organisation en matière de réseaux sociaux. Parce que cela diffère pour chaque organisation, il est impossible de se mettre d’accord sur des formules standards. C’est un cercle vicieux nourri depuis des mois par de vigoureux débats. Cependant, cela ne signifie pas que les organisations ne sont pas en mesure de déterminer leur propre ROI :

1. D’un point de vue qualitatif
Dans un premier temps, il est essentiel de déterminer quoi mesurer, que ce soit en termes de réputation online, de conversations ou de relations-clients. Ces objectifs nécessitent une approche plus qualitative de l’analyse. Par exemple, si l’objectif est de mesurer le retour sur investissement pour les conversations Web, il peut être précieux d’aborder la problématique avec une question précise comme :
• Faisons-nous actuellement partis des conversations à propos de nos produits et de notre secteur d’activité ?
• Comment parle-t-on de nous par rapport à nos compétiteurs ?

Ensuite, on peut affiner avec des questions plus précises et permettant d’avoir des indicateurs de succès comme repères :
• A-t-on construit de meilleures relations avec notre audience clé ?
• A-t-on participer à des conversations où nous n’étions pas présents précédemment ?
• Sommes-nous passés d’un discours monologue à un véritable dialogue avec nos clients ?

2. D’un point de vue quantitatif
Si le but est de mesurer le trafic, les ventes ou le ranking (SEO), une approche quantitative suffit.
La confiance et l’influence autour des marques, organisations et produits sont désormais part entière de discussions autour de communautés, blogs, réseaux sociaux et autres lieux qui ne sont plus sous le contrôle des organisations et des marques.
Une nouvelle classe d’outils de mesures a donc émergé en réponse a ce phénomène.
Il existe de nombreux services payants qui offrent des outils et services de mesure et d’analyse du Web Social. Cependant, vous pourrez obtenir des résultats impressionnants avec la formidable panoplie d’outils gratuits qu’offre le Web.
Ces outils gratuits se concentrent sur les discussions actuelles et leur valeur/degrés de reconnaissance. Bien souvent leur manipulation est lente et contraignante mais les résultats en valent la peine. Si l’un des outils indique des références positives, neutres ou négatives, vous pouvez identifier les conversations actuelles et y participer directement.

Nous avons donc compiler une liste d’outils gratuits prêts à l’emploi.
Pour les utiliser, rien de plus facile. La plupart du temps, il suffit de rentrer le nom d’une marque, d’un produit, d’une organisation ou l’URL d’un site Web et l’outil se charge de collecter et de trier les données. Répétez l’opération avec les mêmes valeurs pour vos compétiteurs et vous obtiendrez rapidement les données nécessaires à une analyse benchmark.



Portail éducatif 2.0, retour d’expérience sur “Google Apps Education”

L’Externat Saint Honoré d’Eylau, collège situé dans le 16e arrondissement de paris, a déployé un portail éducatif 2.0 basé sur les outils “Google Apps Education”. Cet établissement est l’un des premiers établissements français du secondaire à tester de nouvelles pratiques pédagogiques en utilisant la palette des outils Google.

L’Externat Saint Honoré d’Eylau rejoint les premiers établissements qui, en france, à l’image de l’Ecole Supérieure de Commerce de Lille, ont décidé d’utiliser la solution Google Apps Education pour former leurs étudiants aux pratiques collaboratives, pour expérimenter l’usage d’outils et de services innovants, et pour gérer l’accès distants à des contenus.

– Comment prendre le prétexte de l’obligation du B2i (Brevet Internet et Informatique) dans le cadre du brevet des collèges pour réduire la “fracture numérique” entre les élèves, entre les parents et entre les membres de l’équipe pédagogique ?
– Comment mettre à la disposition de tous des ressources pédagogiques et des outils peu coûteux et faciles d’accès ?
– Comment stimuler l’utilisation d’outils numériques et de services web 2.0 ?
– Comment dépasser l’utilisation unique de manuels (fussent-ils électroniques) et davantage utiliser Internet et les outils 2.O pour développer des modes d’apprentissage plus actifs et plus interactifs ?
– Comment enfin sans budget et sans distribuer de matériels, doter chacun d’outils professionnels qui permettent dans le cadre scolaire et hors temps scolaire d’accéder et de produire des contenus (de stocker ses propres documents, de préparer ses devoirs, de collaborer…) ?

… Toutes ces questions semblent trouver leurs réponses avec le déploiement de ce portail éducatif 2.0.

Les choix associés au portail éducatif 2.0 :

1. Le choix d’une architecture serveur distante
Toute la problématique liée à l’installation de serveurs, à leur paramétrage, à la formation en ingénierie et en développement du personnel, ou encore toutes les questions liées aux volumes des espaces disques, aux choix des filtres d’accès aux contenus, aux méthodes de contournements des spams et des virus, toutes ces problématiques sont confiées par le collège au savoir faire des équipes de “Google Apps”.

Le collège reste ainsi concentré sur son coeur de métier : la gestion des contenus, des supports d’accès aux contenus, et la définition des modalités d’intégration de nouveaux outils et de nouveaux contenus dans l’acte pédagogique. Et, surtout, le collège libère du temps pour expérimenter de nouveaux services, pour stimuler les usages et la création et pour former les équipes pédagogiques et les élèves.

2. Le choix d’une solution multi-plateforme
Le portail éducatif 2.0 déployé au collège se devait d’être accessible depuis n’importe quel terminal relié à Internet (ordinateur, téléphone mobile, console de jeu de salon (Wii, PS3…) ou console de jeu portable (psp)…). Le portail répond précisément à cette demande.

Le portail éducatif 2.0 devait également être indépendant des systèmes d’exploitations. Il devait être accessible depuis Windows (2000, XP, Vista), Mac OS (9x, 10x), Linux, afin de permettre aux élèves d’utiliser le portail depuis l’un des ordinateurs installés au Collège. Le collège encourage par la même occasion l’utilisation et l’appropriation par les élèves d’outils fonctionnant indistinctement sous linux (ubuntu), apple, microsoft…

3. Le choix d’outils professionnels, simples, collaboratifs et gratuits
La gestion des comptes utilisateurs, la structuration des listes de distributions, l’implémentation de modules et de contenus sur le portail…, toutes ces actions s’effectuent par une interface d’administration simple, un panneau de configuration accessible en ligne (ou au moyen d’API permettant d’intégrer Google Apps dans les systèmes existants).

L’interface d’administration de “Google Apps” a permis de remettre à chacun des 350 collégiens :
– une boîte aux lettres email (”Gmail”),
– un espace de stockage de document en ligne (”Google Documents”),
– une suite bureautique gratuite (traitement de texte, tableur, présentation, pdf),
– un agenda électronique (Google agenda),
– et des outils de messagerie instantanée (Google Chat Vidéo et Google Talk).

L’interface a également permis de déployer ces outils sur une page d’acceuil type (utilisant igoogle) et d’implémenter des services complémentaires :

des contenus administratifs :

– un flux d’informations sur la vie scolaire,
– le flux d’informations de l’agenda scolaire,

des contenus pédagogiques :

– une sélection de ressources en ligne (informations juridiques, cours en accès libre…),
– un accès aux verbes conjugués,
– des encyclopédies : Wikipédia, Knol,
– des outils de traduction,

des outils mobilisables dans le cadre des cours ou utilisables en loisirs par les élèves :

– des moteurs de recherches d’informations web, images, blogs,
– des outils de géolocalisation : Google Earth, google maps, google street view,
– des albums photos : flickr, picasa,
– des accès à des vidéothèques : youtube, google vidéo,
– …

Le portail éducatif 2.0 du collège de Saint Honoré d’Eylau est un accès à une pluralité de services (administratifs, pédagogiques et ludiques) et une plateforme d’outils mobilisables dans l’acte pédagogique. Chacun des contenus est ainsi utilisable dans les classes équipées de tableaux blancs interactifs. Pour être complet, il ne lui reste plus qu’à faciliter l’accès des élèves aux notes.

4. Le choix d’un portail personnalisable par les élèves
La communauté éducative partage l’idée que l’appropriation par les élèves de la plateforme éducative 2.0 sera entière lorsque chacun d’entre eux l’intégrera dans son quotidien numérique et/ou l’utilisera dans son quotidien relationnel.

Et précisément, pour faciliter son appropriation, le portail, basé sur Igoogle, permet à chaque élève de personnaliser sa propre page d’accueil. Chacun peut déposer sur son portail des modules et des widgets récupérés dans un large catalogue élaboré par Google.

La personnalisation des pages d’accueil a remporté un très vif succès auprès des élèves. Dès les premières heures d’utilisation, chacun s’est empressé de faire évoluer le design de son espace en y intégrant des widgets liés à ses centres d’intérêts ou associés à sa curiosité du moment. Les modules les plus déployés dans les premiers jours ont été ceux de Facebook, de Msn ou de Youtube…, correspondant à l’incorporation de raccourcis vers leurs outils numériques coutumiers. Des modules plus ludiques vers les webcams des grandes villes ou vers les jeux comme le sudoku sont également très largement déployés sur les pages d’accueil des élèves.



Tout savoir sur Twitter et le Microblogging

Si 2007 était l’année des réseaux sociaux et notamment de Facebook, 2008 est davantage marquée par l’émergence des micro-média et plus particulièrement de plateformes comme Twitter. D’ailleurs, le Gartner qui vient de rendre publique son “Hype Cycle“, une représentation graphique de la maturité, de l’adoption et de l’usage professionnel de technologies place le microblogging en haut de sa courbe de popularité. Le blogzine Mashable parle lui d’une augmentation du nombre d’utilisateurs de l’ordre de +422% pour en 12 mois pour Twitter avec des sites Web tels que Casino 41 faisant d’énormes gains.. Désormais il faudra compter avec la communication “micro”. On ne parle plus de son environnement direct mais de soi (ce qu’il se passe dans notre vie trépidante, notre humeur du moment, nos réflexions sur tout et n’importe-quoi notre situation géographique et notre disponibilité), le tout de manière instantanée.
Au-delà de Twitter et de l’usage de base réservé au microblogging on trouve des dizaines d’applications et d’utilisations possibles. Or, impossible de trouver un inventaire exhaustif de ces usages, services et technologies. C’est donc l’exercice auquel nous nous sommes livrés avec cet article.

Le Microblogging, qu’est-ce que c’est ?
Le microblogging s’apparente aux pratiques de blogging, donc à l’écriture de billets liés les uns aux autres, mais avec une contrainte bien particulière, celle du nombre de mots par billet (entre 200 et 400 signes). Il est aussi comparable avec la pratique de la messagerie instantanée. La plupart du temps, les interfaces de microblogs permettent de laisser des messages courts pour indiquer son humeur, l’endroit ou l’on se trouve, une réflexion, une information… Ces billets sont adressés à autrui si le microblog est public et/ou à ses “suiveurs” qui sont d’autres internautes abonnés au flux d’information du microblog. Le microblogging n’est autre qu’une nouvelle étape dans le développement des réseaux pervasifs et donc de notre capacité d’être connecté à tous moments et de n’importe quel endroit.
Le microblog est aussi source de discussion et de débat. Les microbloggueurs et ses suiveurs conversent ainsi par micro-billets interposés. Les billets peuvent être directement rédigés, publiés et reçus depuis l’interface du microblog mais aussi via téléphone mobile (messages courts), email, messageries instantanées (utilisation d’un bot), applications tiers (Facebook, Netvibes…), ou encore via un Widget ou une application bureau.

Microblogguer tout le temps, partout…
Ce qui est fascinant avec le microblogging c’est l’addiction qu’il génère chez ceux qui l’ont adopté. On y accède de n’importe où, c’est rapide et instantané. Les billets génèrent des commentaires qui génèrent de nouveaux billets et commentaires. Un cercle sans fin ! De nombreuses plateformes proposent d’utiliser leurs services directement depuis son téléphone mobile ce qui rend le microblogging portable et encore davantage addictif.

Une nouvelle forme de réseau social
Sur les microblogues on peut suivre (établir une connexion pour recevoir les messages des autres utilisateurs) des milliers de personnes avec qui on partage un intérêt commun. Comme sur les réseaux sociaux les microblogs peuvent vous permettre d’entre en relation avec un tiers, de créer des opportunités professionnelles et de faire de la veille auprès des spécialistes du Web.

Qui suivre ?
Pour rendre la chose efficace encore faut-il savoir qui suivre. Au-delà de vos amis et contacts directs, il peut-être opportun d’élargir aux hyperactifs du Web surtout si vous souhaitez utiliser le microblogging pour rester au fait des dernières tendances.

Liste absolument non-exhaustive que vous compléterez ou modifierez selon vos goûts.

Et puis c’est aussi l’opportunité de découvrir de nouveaux contacts et des bloggeurs moins exposés médiatiquement mais tout autant (si ce n’est plus) pertinents et et intéressants. N’hésitez pas a fouiller dans les listes de personnes suivies par les influenceurs, vous y découvrirez certainement des talents cachés !

Comment s’y prendre ?
Soyons clair, bien souvent, nos premiers pas sur une plateforme de microblogging ne sont pas concluants. Il faut vous armer d’un peu de patience et suivre une certaine logique afin de donner toutes les chances de réussite à votre nouvelle pratique. Pour en tirez pleinement profit il faudra comprendre les différentes fonctionnalités et usages et, en fonction de vos autres réseaux sociaux, cela pourra prendre du temps avant que vous ne disposiez d’une bonne base de contacts (suiveurs et suivis). Il vous faudra non-seulement des contacts mais des contacts actifs sur la plateforme que vous utiliserez. Le microblogging ayant pour objet la discussion, si vos contacts sont timides ou peu prolixes, l’intérêt du service deviendra rapidement discutable. N’hésitez pas non-plus à bien remplir votre profil et à personnaliser votre espace. Les outils de microblogging ont souvent une indexation forte et en précisant un maximum d’éléments de votre profil vous multiplierez les possibilités de connexion avec des “followers”. Attention à ne pas avoir non plus trop de contacts actifs car cela deviendrait complètement ingérable. Une sélection efficace et ciblée d’une trentaine de contacts est amplement suffisante.

Vous même, il vous faudra devenir un utilisateur actif si vous souhaitez obtenir un retour sur investissement pour le temps passé sur le service. Comptez un minimum de 3 messages par jour si vous voulez susciter un peu d’intérêt et des discussions.
Votre succès viendra aussi de l’intérêt de vos billets. Pensez à votre audience et surtout évitez le langage SMS.
Il existe de nombreuses applications facilitant l’utilisation de Twitter au quotidien et certaines s’avèrent simplement indispensables. Par contre il vaut mieux éviter d’utiliser Twitter directement sur son site Web. Dotez-vous plutôt d’une application cliente que vous utiliserez directement depuis votre bureau ou de manière dynamique dans votre navigateur (TwitterFox par exemple).

Quels outils ? – Choisir la bonne plateforme en fonction de ses besoins.
Depuis la révélation Twitter, de nombreux services plus ou moins clones à partir du modèle original ont vu le jour. En fonction de vos besoins en micro-discussions vous pourrez opter pour des plateformes offrant des fonctionnalités adaptées. Voici une liste non-exhaustive mais assez complet des principales plateformes:

– Twitter : Créé en 2006 par les fondateurs d’Odeo, Twitter est rapidement devenu le porte-drapeau du microblogging. On tweet, on “gazouille” et plus ou moins régulièrement on répond à l’invitation de la plateforme : “What are you doing ?” (Qu’êtes-vous en train de faire ?). Comscore a estimé le nombre de visiteurs uniques à 1,3 millions pour le mois de mars 2008, tandis que son concurrent Compete faisait état de 900,000 visiteurs par mois aux États-Unis. Enfin, Hitwise a estimé que Twitter avait multiplié par 8 son trafic en un an. D’après le site Techcrunch.fr Twitter comptait en mars 2008 plus d’un million d’utilisateurs dont 200,000 utilisateurs actifs par semaine pour trois millions de messages envoyés par jour. Ces chiffres auraient doublé entre janvier et mars 2008 alors que neuf mois avaient été nécessaires pour passer de 50,000 à 100,000 utilisateurs. Et ce n’est pas terminé, en Août 2008, Nielsen Online annonce 2,3 million de visiteurs uniques (États-Unis seulement).



Réalité Augmentée : Exemples d’applications

Il y a quelques jours la société ArtooWorks présentait le développement d’une application de visualisation des objets virtuels portée sur un iPhone. Cette première présentation laisse présager que nous pourrons bientôt tous accéder aux multiples applications de la Réalité Augmentée à partir de nos téléphones portables.

L’utilisation de l’appareil photo d’un téléphone (ici celui de l’iPhone) comme support à l’interaction “augmentée” est maintenant au point.

Dans la lignée de ce lancement, nous vous proposons une rapide présentation d’applications utilisant la réalité augmentée.

Définition de la Réalité Augmentée
La Réalité Augmentée (RA) est généralement définie comme une branche dérivée de la Réalité Virtuelle (RV). D’une façon plus générale, le concept de Réalité Augmentée désigne toutes les interactions, rendues possibles par des applications, entre des éléments réels et des éléments virtuels.

Cette définition étoffe celle fournie par Wikipédia en mettant l’accent sur les interactions rendues possibles par l’introduction d’éléments du réel dans des environnements virtuels. La définition proposée à ce jour par Wikipédia oublie de mettre l’accent sur cette dimension :
“Par système de réalité augmentée on entend un système (au sens informatique) qui rend possible la superposition d’un modèle virtuel 3D ou 2D à la perception que nous avons naturellement de la réalité et ceci en temps réel. Ce système peut aussi bien s’appliquer à la perception visuelle (superposition d’image virtuelle aux images réelles) qu’aux perceptions proprioceptives comme les perceptions tactiles ou auditives.”

Un peu d’histoire…
La Réalité Augmentée a vu le jour dans les années 60 avec les travaux de Sutherland qui a réalisé le premier système dit de réalité augmentée, basé sur un casque et un capteur de mouvement. Ce dispositif permettait de visualiser et de naviguer autour d’éléments virtuels positionnés dans un lieu réel.
Dans les années 80 le concept de réalité augmentée a surtout été utilisé par les militaires, pour l’affichage d’informations virtuelles sur les visières des casques des pilotes d’avions.
Le véritable essor de la Réalité Augmentée est intervenu dans les années 90 notamment par le développement d’applications et d’équipement en médecine comme la visualisation des données d’imagerie à partir du corps des patients (ultrasons et autres techniques).

Aujourd’hui les applications de la Réalité Augmentée sont utilisées dans toutes les disciplines : En médecine, dans l’industrie, en architecture, en design, dans le domaine des loisirs…

La sélection d’applications utilisant la Réalité Augmentée est rangée ici en deux catégories : Celles introduisant la Réalité Virtuelle dans le monde réel et celles introduisant des éléments du réel dans des univers virtuels.

1. Introductions virtuelles dans la réalité

Marketing via téléphone mobile
Je me souviens qu’en 2001, au festival Imagina nous pouvions visualiser des objets en 3D en utilisant des lunettes et des supports cartonnés spécifiques. Les supports à l’interaction ont depuis évolué. Une page de magazine peut ainsi être utilisée comme un support à la visualisation d’objets en 3 dimensions.
Dans l’exemple suivant la superposition 3D à une publicité papier a été utilisée pour affiner le choix des acheteurs d’un véhicule en leur permettant de consulter les options.




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